La Baie de Rio de Janeiro
BAHIA UN PEU DE CULTURE et DES TRAVAUX A VENIR
Le beau temps nous a quitté et a fait place à l'automne, Sentez par là que la température est toujours agréable mais le taux d'humidité s'est largement développé. De quoi se sentir mal sous les draps...Et oui à Bahia, les pluies sont tropicales et le soleil joue souvent à cache cache avec les gros nuages noirs. Ça nous donne l'occasion de découvrir quelques infiltrations d'eau par les hublots.. Le temps de pause des travaux est dépassé , nous allons devoir refaire quelques joints. Dommage et pas facile à réaliser, quand il pleut presque toute la journée (on se rassure, il parait que ce n'est jamais comme ça !) . Et voilà le secret d'un Brésil Vert.
Le portique qui soutient nos panneaux solaires a aussi manifesté le besoin que nous le renforcions et que nous lui consacrions un peu de temps. Ça nous donnera l'occasion de rendre nos panneaux orientables, ce qui n'est pas négligeable. Allez on ne se décourage pas, c'est le lot de tous les navigateurs,.... de l'entretien, des réparations , des stops au port et ensuite le plaisir de la navigation et des mouillages.
Cette fois, c'est à Pier Salvador chez Sandoval que nous avons élu domicile. On ne peut pas dire que les environs soit charmants mais ici on est accueilli avec la Caïpirina, une petit mot de bienvenue et quand le maître de port est disponible il emmène Hugo et victoria au Zoo ou manger une glace . Alors avis à ceux qui voudrait passer par là pour faire quelques travaux ou laisser le bateau quelque temps ,c'est une bonne adresse. . L'ambiance dans le port est familiale. Malgré ces petits désagréments, voilà tout de même un joli mois de Mai qui a débuté avec les retrouvailles des parents d'Yvan, Matiti et Apère. Ils nous ont rejoint à Salvador de Bahia. Nous avons pu délaisser quelques jours Namasté en le laissant au port du Cenab en plein centre ville, afin de visiter encore un peu plus la ville, les musées, les églises, les petits ateliers d'artistes, des restos au kg , les plages.....Merci les beaux-parents grâce à vous on a encore découvert des endroits sympas dans cette ville Afro-Brésilienne.
chez Sandoval à Pier Salvador Monter en tête de mat Yvan adore :)
UN PETIT TOUR A LA VOILE
Après ce bain culturel, nous sommes partis faire une petite excursion avec Namasté, sur l'île d'Itaparica, notre résidence secondaire à Bahia, puis ilo Do Frades. Histoire de faire partager un peu de notre dure vie en mer.
Dès le matin,montrer à quel point guetter le pêcheur qui viendra vous ravitailler en langoustes, crevettes ou autres poissons, peut-être un travail laborieux.
A ce sujet là, nous avons évité le pire, Apère, n'ayant pas encore une maitrise totale pour les espèces tropicales, à manqué de nous empoisonner avec l'un des poissons réputé les plus dangereux au monde.Le Bahiacu, il est certe joli, ressemble à un léopard, mais possède une glande vénimeuse qui au contact de notre tube digestif tue. Seul les gens avisés sont autorisés à les préparer. Au Japon, il font ça très bien. Il paraitrait qu'ils sont déliceux . Belle pêche à la palengrote, nous mangerons quand même une délicieuse soupe de poisssons.
Notre quotidien c'est aussi plein de petites corvées qui prennent un temps infini, laver son linge ou tout au mieux dénicher une machine à laver bienveillante chez quelqu'un en échange de quelques Réals.,faire les pleins d'eaux assez régulièrement en passant sur les pontons pour remplir nos jerricans avec l'annexe, ( nous décernons une palme particulière à nos hotes qui ont vidé les quelques 500L d'eau en 4 jours. Joli score, c'est notre autonomie pour 15 jours à 3 semaines ).
Le grattage de coque afin d'éviter les plateaux de fruits de mers qui ont une fâcheuse tendance à s' installer trop rapidement et en quantité;
Les cours du Cned le matin pour Hugo et victoria, bon ! on leur avait accordé presque des vacances mais pas complètement, comme ça Matiti à pu jouer les maitresses d'écoles..
D'ailleurs,.le programme est fini à la fin de ce mois, Merci à Cécilou et à Thais, qui portent une attention particulière aux devoirs de nos ptits, depuis la France et qui ont toujours les mots sympas pour les encourager dans leur apprentissage.
Pour le reste, c'est le plaisir.... Savourer les innonbrables jus de fruits exotiques, assister aux messes folkloriques où on chante à tue-tête Viva Jésus au rythme des percussions, de quoi vous redonner la foi si vous l'avez un peu perdue, parler avec les gens, les maisons sont grandes ouvertes.... .On espère leur avoir fait découvrir la gentillesse des Brésiliens, leur coté bon enfant, leur amour pour la musique, celle qu'ils ont dans le sang, comme le rythme et surtout sentir le coté simple que revêt la vie par ici. Pas de lois, de décrets intempestifs, dans ce pays on se sent responsable de soi-même..
TUDO BEM, ( tout va bien, tout est bien ) comme on apprendra à le dire à toutes les sauces en levant le pousse.
Cacha-Prégos à Itaparicca, faiseur de bracelet, naviguation sur Namasté
RIO DE JANEIRO
Pour la petite histoire, le site de Rio fût découvert le 1er Janvier 1502 par les Portugais, ils pensaient avoir découvert un grand fleuve, d'où le nom de Rio de Janeiro. (Rivière de Janvier), et le saviez-vous nous avons occupé cette ville pendant quelques années avant d'être chassé par les Portugais.
Après l'escapade Bahiannaise, nous avons mis le cap sur Rio de Janeiro à quelques 1800km plus au sud, en avion bien sur, les vents ne sont plus favorables à cette époque là pour descendre par la mer.
A notre grand regret, car si on avait imaginé une baie aussi époustouflante, c'est sans aucun doute que nous aurions trouvé les ressoures pour allonger la transat d'un millier de Mile.
A couper le souffle !
Nous avions réservé une pousada dans le quartier de Santa Théresa, quartier bohème du vieux Rio, chez Pauline une Française adorable. « La casa de gente ».
La nature à Rio n'a pas abandonné ses droits au gigantisme urbain. Comme par magie, la mer, la montagne et la forêt sont rassemblés en un seul lieu. Même avec la modernisation et l'apparition d'édifices, de rues et de ponts en béton, Rio reste en communion avec la nature, c'est génial !
Vaste tourbillon de style, désirs de modernités, l'architecture de Rio est un vrai mélange des formes et des idées. . Bon, coté beauté féminine on a pas été émerveillé.....Pourtant le mythe subsiste. Un petit tour en haut du pain de sucre, du Corcovodo où se trouve le Christ Rédempteur.pour admirer la vue , les plages d'Ipanema, de Copacabana...Magique.!
Grâce à mes beaux-parents qui débordent d'énergie, nous avons sillonné à peu près tous les quartiers de Rio sans incident, mais il faut tout de même rester vigilant et respecter, quartiers et trottoirs, où nous ne sommes pas conviés à mettre les pieds. La misère à envahit l'espace, 20 % des Cariocas (gens de Rio) vivent dans les favelas...
Tramway à Santa Théresa, Christ Rédempteur, magnifique photo souvenir :) Musée dArt Moderne de Rio, Ouistiti
La posada de Pauline "Casa da Gente", C'est comme à la maison
DANS LA BAIE DE RIO A NITEROY AVEC TOUMAI
Pour finir, cerise sur le gâteau de ce mois de Mai les retrouvailles avec nos amis de Toumai.
Nos routes avaient pris des allures différentes quand ils ont décidé de partir sur L'Argentine il y a 2 mois. Heureusement qu'ils prennent leur temps, sinon nous n'aurions jamais pu nous retrouver.
C'est deux jours de bonheur sur leur voilier que nous avons partagé au mouillage dans la baie de Rio.
Avis aux futurs navigateurs, Niteroy est un bon plan pour se poser à Rio. Superbe marina gérée par les militaires et pas trop chère.
A nos amis, On leur souhaite bon vent et qu'ils nous reviennent vite,
Salut les Toumaï never know's
Graziella, notre amie Parisienne à goûté avec nous à la vie de bateau pendant une petite semaine à bord de Namasté, quel plaisir de voir les copains venir par ici. Elle a pu partager la vie quotidienne de nos maisons flottantes et nos préoccupations si differentes de celles à terre. Au moment de repartir….
Graziella, en prof d'art graphique Remorquage par Iod'l
Une petite frayeur au niveau de notre moteur, une panne dans le Rio Paragaçu des amis fidèles pour nous sortir de là, un remorquage jusqu'à l’ile d’Itaparica, un peu de folklore ça nous manquait. L’inverseur qui avait cassé ne nous laissait plus activer ni la marche avant ni la marche arrière, difficile alors de nous retrouver seul à naviguer à la voile sur les rios ou le courant est toujours présent.
Le problème à trouvé ses solutions à travers ses réparateurs en la qualité d’Yvan de Fred, et soutenu techniquement par Jean-Marc, un ami de Lyon.
Au Brésil rien n’est simple, entre les pièces introuvables, l’importation des produits taxés à 100%, une seule grue de levage dans un rayon de plus de 500 KM qui ne fonctionne qu’un jour sur deux et les Brésiliens qui ne parlent que Brésiliens. Vous l’aurez compris les réparations deviennent un vrai chemin de croix.
Bravo les garçons nous ne resterons pas immobilisés pendant une longue période.
Vivement l’hiver …..Ici il fait une chaleur écrasante entre 30° et 35° le plus souvent à l’intérieur du bateau comme à l’extérieur. Ici on nous parle de l'automne qui est arrivé, mais très sincerement nous ne sentons aucune différence. L’eau quand à elle, demeure aussi chaude que celle d’un bon bain.
Pour nous rafraichir les corps et les esprits, nous sommes partis à l’intérieur des terres avec nos amis de Iod’l dans la Chapada Diamantina. Une immense région de basses montagnes, de canyons et de plateaux dignes des parcs nationaux Americains, de cascades et d’eau pure ( malgré la couleur Coca-Cola), une histoire dans l’exploitation des diamants . Un endroit paradisiaque pour faire des randonnées et gouter aux bains dans les piscines naturelles non salés, le top ! Un seul hic à tout ça , les insectes, les puces qui ont marqué nos membres d’une façon indélibile. On ne peut pas tout avoir !
Quel bonheur d’avoir gouté à nouveau, au vert, à la nature, aux senteurs, au plancher des vaches, à notre belle pousada, à ce si joli village colonial de Lençois à la gentillesse et à la génerosité de ses habitants, à la zénitude qui y règne, Victoria s’est initiée à la Bio-dança à travers une association, comprenez danse de la vie, moi je n’ai pu resister aux massages énergétiques….On est tombé amoureux de ce coin.
En attendant les parents d’Yvan qui viennent nous revoir fin Avril, nous allons reprendre la navigation pour aller un peu plus au Sud.
Notre poussada dans le village de Lençois, chez Renata et Paolo
Yvan surtout ne perd pas la main !
piscines naturelles à la Chapada Diamantina
l'homme du mois pour Namasté, celui qui nous a remorqué, sortie du fleuve, puis dépatouillé au niveau du moteur, merci Fred
C’est parce qu’elle fut découverte un 1er Novembre 1501 que les explorateurs portugais la baptisèrent Baie de tous les Saints, le 16 fevrier 2009 au petit matin, Namasté pointait son étrave dans la plus grande baie du Brésil. HEUREUUUUUUX !
Arrivée sur Salvador de Bahia
Après 15 jours de traversée sans histoire , nous y voilà. Tant de jours passés en mer,…. c’était étrange d’arriver à nouveau dans la civilisation, d’apercevoir au loin l’immensité de ces buldings qui pointaient à l’horizon . Il nous fallait penser à descendre de Namasté, percevoir à nouveau les lumières de la ville, les odeurs, le bruit, le monde .
Pour retrouver le calme, il allait falloir attendre un peu ; Nous sommes arrivés au moment du carnaval. Et alors là, ça dépassait tout ce qu’on pouvait imaginer. A peine posé le pied à terre dans la Marina , du bruit, de la musique non-stop de partout. Deux millions de furieux fétard qui se répandent dans les rues de Salvador, une population qui danse et qui chante au rythme des blocos, groupes constitués de musiciens jouant sur le toit d’énormes camions diffusant par le biais d’impressionnant haut-parleurs, une musique assourdissante pour nos oreilles d’Européens ; C’est un peuple tout entier qui bouge que nous avons découvert. Jamais vu ça ! Du plus haut fonctionnaire au pauvre de la rue tout le monde partage la même frénésie. , C’est la fête jour et nuit, pendant une semaine. Pas la peine de courir après un quelconque commerce pendant cette période, le Brésil est en fête . On ne peut pas tout faire !
A Bahia, le carnaval est un spectacle de rue où tout le monde participe. Apparement très different de celui de Rio qui semble plus être un défilé spectacle organisé. .Malheureusement, on n’ en retirera aucune photo, la tenue minimum pour se fondre dans la foule était de mise.
Après ces quelques soirées passées à suivre l’évolution du carnaval qui va crescendo au niveau de l’ambiance et des émotions , nous avons éprouvé le besoin d’aller reposer nos oreilles d’européens sur l’île d’Itaparica, un petit paradis situé en façe de Salvador de Bahia. Puis nous avons remontez le fleuve Paragaçu, havre de calme aux paysages luxuriants.
Dans les villages nous rencontrons des gens simples, heureux de nous accueillir. Nous sommes au pays du sourire et de la gentillesse . Ici on hesite pas à délaisser son commerce pour vous montrer votre chemin.
Au fil des semaines qui s’écoulent trop vite, avec nos bateaux copainsToumaï, Iod’l, Kappa, nous découvrons plein de petits mouillages, Fonte de Torroro, ilo do Frades, Bon Jésus…La vie devient de plus en plus simple, les pêcheurs avec leur pirogue viennent nous vendrent le poisson, les langoustes,les crabes…. on arrête là J. De moins en moins de supermarché pour avitailler. Les fruits sont sur les arbres, il n'y a qu'à se servir, ici c’est l’été , les légumes et autres denrées sont réparties dans des petites échoppes minuscules, bref en se débrouillant bien on trouve l’essentiel et la vie n'est pas chère.
LES COPAINS DE BATEAUX TOUMAI, IOD'L , KAPPA, CYBELE
Un mois déjà que nous sommes sur les iles du Cap-Vert, loin des yeux du monde. Entre végetation luxuriante et zones balayées par les pluies et les vents. Culture étrange aux couleurs Africaines et Bresiliennes. Métissage de populations entre les esclaves capturés sur les cotes Africaines et les anciens colons portugais.Lieu de passage pour de nombreux navigateurs d'hier et d'aujourd'hui. Christophe Colomb y avait fait escale pendant son troisième voyage qui allait lui permettre de découvrir le Brésil. Demain nous lui emboiterons le pas quelques siècles plus tard, quelles émotions à l'idée de traverser cet océan,de passer l'équateur, de parcourir quelques 2000 Miles jusqu'à Salvador de Bahia, près de 2 semaines en mer, selon le bon vouloir du pot au noir.
Nous sommes dans les préparatifs de départ de transat , c'est la bonne période pour traversée,les alizés de Nord-Est semblent bien établis, tout nos bateaux copains s'en vont. Nous les saluons un à un, avec la gorge serrée, nous avons partagé des mois de vie de bateau en commun et tant de moment fort . La plupart prenne le chemin des Antilles, ceux-ci ont en règle géneral un temps plus limité pour voyager. Une petite minorité dont nous faisons partie mette le cap sur le Brésil. Nous sommes heureux car nos amis de Toumaï ont changé leur plan de voyage, ils resteront avec nous pour la suite de l'aventure.
Voilà nous allons laisser la douceur Cap-Verdienne, la gentillesse de ses habitants, le son chantant de la langue créole, la musique de Césaria Evora pour aller retrouvé l'océan et ses moments d'extrême liberté comme d'extrême inconfort. Pourvu que nous rencontrions enfin la longue houle régulière promise depuis le départ en Atlantique mais encore jamais rencontrée..... Hugo et Victoria ont eu le temps de feter leur anniversaire sur les pontons avec tous les copains avant la traversée.
Grand moment !
A bientôt de l'autre coté :)
Petite ile montagneuse, pays de Cesaria Evora, nous profitons de la non-chalance Cap-Verdienne.
Musique, spectacle de capoera, la vie ici est pauvre, simple et gaie à la fois.
Ici tout le monde prépare un Noel exotique. Nous sommes plusieurs bateaux copains à nous retrouver à Mindelo pour les fêtes.
EN ROUTE DANS LES QUARTIERS DEFAVORISES DE MINDELO
soit patient Manu, ça ne prendra qu'une heure pour les tresses d'Elisa
Tresses Cap-Verdienne pour Elisa
Ecole de Mindelo, immersion le temps d'une fete de l'école
pour nos bambins.
Ecole à Mindelo pour les fetes de Noel
JOYEUSES FETES A VOUS TOUS