Archipel des Jardins de la Reine,des milliers d'îlots et d'îles, on peut y rester des semaines et des semaines , au mouillage sans voir un seul bateaux. Langoustes en abondance, malheureusement ici la pêche est réservé à l'état et le cubain ne profite pas de ces crustacés hallucinants, à la saveur et à la taille......allez j'arrête là
Arrivée à la Marina de Cienfuegos, bon départ pour partir en excursion sac à dos à l'interieur des terres. Au programme, Trinidad, La Havanne et Vinales à l'Ouest de cuba
Mais avant il faudra se soumettre aux contrôles de police ,des douanes, de la santé , de l'immigration, de l'hygiène, de l'agriculture, accepter que les chiens montent à bord, détection de drogues, d'explosifs, de passagers clandestins, l'entrée est un peu fastidieuse mais tout se passe dans une franche bonne humeur.
Nous partons avec nos amis de Bayalé
on revient et on vous raconte....et la ptite tu fumes le cigare ?
Nous voilà rentrés d'un séjour de 3 semaines à Cuba; Immersion totale dans un monde profondement humain. Et bien voilà enfin une île qui a su preserver son identité à nulle autre pareille.
Un peu d'histoire :
En 1956, devant la misère du peuple, la corruption du gouvernement, la dictature de Batista, soutenue par les Americains, un trio d'hommes va ammener Cuba vers la REVOLUTION.
Fidel CASTRO, le jeune avocat, Ernest Chegevara, le CHé, jeune medecin Argentin, ainsi que Camille Cienfuegos.
Après 2 ans de lutte, l'armée des insurgés composée de paysans, d'étudiants, de femmes et de deserteurs l'emportent sur les troupes de Batista, le dictateur.
Les chefs Révolutionnaires mettrons tout en oeuvre pour combattre l'analphabétisme, le chomage, augmenter la construction des logements, des écoles, et des hopitaux;
aujourd'hui Cuba peut se vanter d'avoir un pays qui sait lire et écrire, un niveau d'éducation très élevé, José Marti , héros de l'indépendance déclarait que " l'éducation était le seul moyen d'acceder à la liberté";
Cuba se place au niveau des grand pays industrialisés au niveau de la santé
Le sport est aussi largement favorisé par le gouvernement.
Et que dire de la peinture, de l'architecture, la litterature, la musique et la danse, si ce n'est qu'elles sont vraiment riches.
Merci à Cuba qui malheureusement ayant été coupé du monde à cause de multiples conflits politiques, nous prouve que l'essentiel n'est pas encore dans le matériel.
Des petites plazas un peu de partout , des bars pour venir écouter la musique
Voilà une culture forte ou le capitalisme et la mondialisation n'ont pas réussi à s'introduire.
A Trinidad
A Vinales
Des gens sains et heureux de vivre , respectueux de celui qui les a mené jusque là depuis 50 ans, des gens qui respectent la terre qui les nourrie. Un pays où tout est fait pour une éducation pluridisciplinaire; Les arts, le sport ont tout autant d'importance que les connaissances génerales.
Pas surprenant de trouver dans chaque famille un petit prodige de la musique, de la danse ou du sport.... d'ailleurs nos 1er cours de salsa nous serons dispensés par un jeune garçon de 11 ans à l'ambition forte , devenir un grand, pour pouvoir un jour voyager. Rêve de tout Cubain.
Ici , pas de mal bouffe, que des produits naturels, des poulets musclés , des oeufs qui viennent de la ferme voisine, du lait et du beurre qu'il est même difficile d'apprécier tellement on en avait oublié le gout originel. Des fruits et des légumes aux saveurs prononcées.
Nous avons cotoyé les campesinos à l'Ouest de Cuba, dans une région qui s'appelle Vinales où l'on se croirait encore au moyen-age. Les terres sont retournées par les charrues attellées par des boeufs, ici le respect de la terre est grand,elle se repose entre 2 cultures et alterne avec une culture differente au prochain ré-ensemançage, Ici, on mange de bons produits, à l'abri de tous pesticides et engrais chimiques.
Region de Pinar del Rio
Région de Pinar del Rio
Yvan , Pierre et notre ami Cubain , ballade dans les plantations de tabac à Vinales
Des gens qui s'emerveillent de notre aventure, là bas , il y avait du temps pour s'écouter, se rencontrer, et échanger. Peu de communication par internet, quasiment pas de tel portable , peu de bien matériel, l'essentiel ! est- ce cela qui laisse les gens si humain?
Une société ou chacun s'organise, se débrouille , fait preuve de créativité pour avoir un petit business, Raoul Castro, le frère de Fidèl, semble vouloir faire évoluer les choses , conscient que le monde évolue autour, laisse les gens gagner un peu de leur argent.
La propriété privée ici n'éxiste quasiment pas, on ne s'approprie pas les terres , ni les maisons, on vous les affecte de la haut del" Gobierno". Pas toujours facile pour les cubains. Bref , inutile de demander comme je l'ai fais à plusieurs reprises si une maison et un terrain vous plaisent à qui l'acheter ? ce n'est pas à vendre ! et c'est en géneral la propriété de l'état;
Nous avons dormi dans des casas particulars, maisons dédiées à recevoir les touristes qui choisissent de ne pas voyager dans les hotels de luxe, On les reconnait grâce à une pancarte à l'entrée de la porte, elles fleurissent de partout;
Nous nous sommes fondus dans chacune des familles rencontrées avec nos amis de Bayalé, faisant sensation avec nos histoires de bateaux. Ces gens sont incroyablement curieux et ouvert sur l'exterieur quel paradoxe !
Pour eux la mer est un danger, tant de gens y ont laissé leur vie en s'échappant sur de sommaires embarcations pour rejoindre la chimère Américaine
La société de conso n'a pas envahi les rues, la nature est vierge, la musique est de partout, les vieilles voitures Americaines sont chéries comme de précieux objets.
A trinidad, à la Havane, plein de vieilles voitures Americaines
Le cubain est fièr de sa culture et c'est vraiment chouette de partager ça avec eux, en pouvant discuter librement.
Victoria a goutté son 1er cigare avec notre ami Pierre (grand initié du cigare).
Nous avons visité notre 1ere plantation de tabac, dansés nos 1er pas de Salsa, flânés dans les maisons des uns et des autres, tout est ouvert, on vit dehors, dans la rue, sur les balcons....en règle géneral, le Cubain aime communiquer
Dans les terres , avec les campesinos dans la région de Pinar del Rio
Pas d'insecurité , l'absence policière temoigne d' un pays tranquille. Nous pouvions harpenter les rues d'une ville à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit . Dommage pour Fidèl qu'on eu essayé de l'assassiner des centaines de fois. Cette homme a la stature morale impressionante, à foi dans son peuple, et ça en fait un pays très different.
Ils ont le culte du toucher, c'est drôle , même les officiels, les douaniers, les controleurs en tout genre, les gens dans la rue sont dans le contact physique , ça rend les choses plutôt charmantes.
Bref vous l'aurez compris on s'est régalé dans ce bain culturel et humain, dommage que le pays soit si strict, beaucoup de Cubains rêvent non pas de déserter leur pays ,( pour la plupart ils y sont bien trop attachés), mais le temps d'un voyage on l'a compris , certains iraient bien voir ce qui se passe sur d'autres continents.
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Les choix politiques doivent s'averer vraiment compliqué, partagé entre le sentiment de garder son identité et celui de devoir s'ouvrir sur un monde uniforme.
Merci à ce superbe pays de nous avoir ouvert les yeux sur un autre mode de fonctionnement ou les rapports humains sont si intenses.
Fin du voyage à cuba