9 février 2009
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10:22
Le 8 Fevrier 2009,
Ca continu dans de bonnes conditions pour Namasté et son équipage, l'océan nous montre ses plus beaux aspects.
La houle de l’Atlantique, la fameuse, celle dont on nous a parlé depuis si longtemps est bien là, avec sa respiration ample et profonde .Celle avec laquelle la vie à bord est possible, celle qui ménage vos abdos en evitant de vous cramponner à chaque mouvement.
Après les alizés de Nord-est, nous voilà rentrés dans les alizés de Sud-est depuis que nous sommes dans l'hémisphère sud.
Les alizés établis et une allure favorable nous permettent d’aligner les distances avec bonheur. Finalement nous n'aurons pas eu à souffrir trop longtemps du pot au noir, seulement une vingtaine d'heures au moteur pour nous extirper de cette zone sans vent, ou les conditions météo sont souvent en désordre .
Alternance de grain, de pétole, de ciel, gris, bleu ou noir, d'obscurité et de lumière, d'océan lisse ou à peine ridé, de sensation de fraicheur où de chaleur extrême . La motivation du capitaine à sortir de cette zone était telle, qu'il aurait exploité n'importe quel filet d'air passant dans l'atmosphère. Je ne l'ai jamais vu faire autant de réglages de voiles.
Heureusement que nous avons allégé le bateau avant de quitter Martigues, dans des moments comme cela, ça a son importance, merci encore à nos amis les Haribos. Je me console alors de m’être délestée de ma petite machine à laver le linge ainsi que de mon vélo, de livres, de.....
NAMASTE semble heureux du vent que lui porte les alizés, il court, il galope,on lui donne le vent il nous donne des Miles. On l’aime et On l’apprécie de plus en plus.
A bord, nous avons trouvé notre rythme de quart, nous arrivons à avoir des espaces repos qui ressemblent à des nuits, ma veille commence à 20H et finis à 1H du matin, Yvan prend le relais jusqu'a 6 H, parfois 7. A 7h j’ai le privilège de me faire reveiller pour reprendre le quart le plus magique, celui qui vous offre le spectacle du lever de soleil. Et chaque matin est un vrai bonheur.
A ce rythme là , il m'est plus facile d'être un peu fraîche (façon de parler) et dispo pour les enfants qui finalement n'ont pas tellement besoin de nous . Ils se gèrent, ils se sont drolement bien adaptés à cette navigation au long court. Un peu d'école, de baignade au seau d'eau de mer, de pêche, de cuisine, de lecture et de contemplation de la vie qui nous entoure. De temps à autres nous avons des récréations animalières, des oiseaux du large fatigués par une longue traversée qui viennent se poser sur notre embarcation . A défaut d’âme humaine autour de nous, nous nous surprenons à leur parler. Des orques, des dauphins nous saluent dans des balais de leur création . On dirait qu’ils nous souhaitent la bienvenue. Et non , nous ne sommes pas seul !
La vie au fil de l’eau est simple, elle rime avec liberté et unité, tout semble si parfait dans ce coeur de nature, difficile d'imaginer qu'a terre notre société va mal.
D'ici 2 ou 3 jours nous atteindrons le Brésil et sa baie de Bahia , notre batocopain Toumaï nous suit, ils ne doivent pas etre très loin derriere, mais depuis près d’une semaine nous n’avons plus de contact radio. Nous serons heureux de nous retrouver après cette séparation momentanée pour de nouvelles aventures à la Brésilienne.
Un grand merci à Bénédicte qui vous fait beneficier de la vie des Namasté's alors que nous sommes au beau milieu de l’océan
Ca continu dans de bonnes conditions pour Namasté et son équipage, l'océan nous montre ses plus beaux aspects.
La houle de l’Atlantique, la fameuse, celle dont on nous a parlé depuis si longtemps est bien là, avec sa respiration ample et profonde .Celle avec laquelle la vie à bord est possible, celle qui ménage vos abdos en evitant de vous cramponner à chaque mouvement.
Après les alizés de Nord-est, nous voilà rentrés dans les alizés de Sud-est depuis que nous sommes dans l'hémisphère sud.
Les alizés établis et une allure favorable nous permettent d’aligner les distances avec bonheur. Finalement nous n'aurons pas eu à souffrir trop longtemps du pot au noir, seulement une vingtaine d'heures au moteur pour nous extirper de cette zone sans vent, ou les conditions météo sont souvent en désordre .
Alternance de grain, de pétole, de ciel, gris, bleu ou noir, d'obscurité et de lumière, d'océan lisse ou à peine ridé, de sensation de fraicheur où de chaleur extrême . La motivation du capitaine à sortir de cette zone était telle, qu'il aurait exploité n'importe quel filet d'air passant dans l'atmosphère. Je ne l'ai jamais vu faire autant de réglages de voiles.
Heureusement que nous avons allégé le bateau avant de quitter Martigues, dans des moments comme cela, ça a son importance, merci encore à nos amis les Haribos. Je me console alors de m’être délestée de ma petite machine à laver le linge ainsi que de mon vélo, de livres, de.....
NAMASTE semble heureux du vent que lui porte les alizés, il court, il galope,on lui donne le vent il nous donne des Miles. On l’aime et On l’apprécie de plus en plus.
A bord, nous avons trouvé notre rythme de quart, nous arrivons à avoir des espaces repos qui ressemblent à des nuits, ma veille commence à 20H et finis à 1H du matin, Yvan prend le relais jusqu'a 6 H, parfois 7. A 7h j’ai le privilège de me faire reveiller pour reprendre le quart le plus magique, celui qui vous offre le spectacle du lever de soleil. Et chaque matin est un vrai bonheur.
A ce rythme là , il m'est plus facile d'être un peu fraîche (façon de parler) et dispo pour les enfants qui finalement n'ont pas tellement besoin de nous . Ils se gèrent, ils se sont drolement bien adaptés à cette navigation au long court. Un peu d'école, de baignade au seau d'eau de mer, de pêche, de cuisine, de lecture et de contemplation de la vie qui nous entoure. De temps à autres nous avons des récréations animalières, des oiseaux du large fatigués par une longue traversée qui viennent se poser sur notre embarcation . A défaut d’âme humaine autour de nous, nous nous surprenons à leur parler. Des orques, des dauphins nous saluent dans des balais de leur création . On dirait qu’ils nous souhaitent la bienvenue. Et non , nous ne sommes pas seul !
La vie au fil de l’eau est simple, elle rime avec liberté et unité, tout semble si parfait dans ce coeur de nature, difficile d'imaginer qu'a terre notre société va mal.
D'ici 2 ou 3 jours nous atteindrons le Brésil et sa baie de Bahia , notre batocopain Toumaï nous suit, ils ne doivent pas etre très loin derriere, mais depuis près d’une semaine nous n’avons plus de contact radio. Nous serons heureux de nous retrouver après cette séparation momentanée pour de nouvelles aventures à la Brésilienne.
Un grand merci à Bénédicte qui vous fait beneficier de la vie des Namasté's alors que nous sommes au beau milieu de l’océan